Je tiens à remercier Steve Carlin pour l'inspiration de cet article.
Introduction :
Il est actuellement devenu à la mode dans le domaine ésotérique de parler du Glamour, même certains cherchent à l'intégrer dans un système magique hybride incluant la Wicca, la sorcellerie faerique, la Vampyre Magick, ainsi que des systèmes de Chaos Magick, le tout agrémenté d'une touche de la Voie de la Main Gauche. Cependant, le principe du Glamour n'est pas nouveau. En effet, le terme Glamour était déjà utilisé au moyen-âge. Contrairement à l'évolution du mot commun d'aujourd'hui, qui a perdu une grande partie de sa signification originale, le terme Glamour viendrait du scots "gramarye" ou "grammar" en vieil anglais, signifiant "apprentissage en sciences occultes, la magie", ainsi que du vieux norrois "glja" ou "glám-sýni" signifiant "briller, scintiller, illusion". Ces racines ont également donné d'autres dérivés dans d'autres langues, tels que la grammaire ou le grimoire.
Histoire du Glamour dans les contes, mythes, légendes et littérature de l’imaginaire :
Le Glamour était souvent associé aux contes et légendes écossaises, en particulier à ceux sur les Fae/Fey/Aes Sidhe (variantes des fées ou des elfes), qu'il s'agisse des Courts Seelie ou Unseelie. Ces derniers sont en quelque sorte deux clans féériques royaux opposés dans l'autre-monde appelé le Sidh. Si cela vous intéresse, vous pouvez trouver des ouvrages de Morgan Daimler sur la magie féerique aux éditions Danaé, de Claude Lecouteux sur les fées, sorcières et loups-garous, ou encore sur les elfes et les nains, ainsi que de John Jamieson avec son dictionnaire écossais.
Ces Fae possèdent une sorte d'énergie magique, appelée tout simplement le Glam, qui les entoure et attire les humains vers elles comme un charme envoûtant. Les contes racontent que les humains seraient sous leur charme en voyant l'apparence physique des Fae, les considérant comme les plus belles créatures du monde. On peut rapprocher cela du chant des sirènes de la Grèce antique. Le Glamour permet également aux Fae de changer d'apparence pour se métamorphoser en la personne que l'humain désire ou aime le plus profondément. Mais ce n'est pas tout, le Glamour sert aussi à enchanter des objets ou des lieux afin de les rendre plus attrayants, ou encore la nourriture afin de la rendre exquise. Ce charme fonctionne donc comme une illusion, privant les sens de la réalité, ce qui peut avoir un effet similaire à un envoûtement (dans son sens littéraire et non dans le vrai sens ésotérique).
Au fil du temps, les écrivains de la Renaissance ont attribué le Glamour aux divinités antiques. En Grèce antique, il existait déjà un équivalent au Glamour appelé le "khárisma", qui représentait un don, une faveur offerte, une grâce divine. Les écrivains revisitaient les mythes antiques pour les adapter à leur époque. Dans la période de la littérature gothique et du romantisme noir, des auteurs tels que Mary Shelley, Bram Stocker ou encore Charles Baudelaire ont attribué le Glamour aux caprices de leurs sombres créatures. Même si le Glamour n'est pas explicitement mentionné dans l'œuvre "Dracula", le personnage y est décrit avec des caractéristiques très proches du Glamour. Anne Rice et ses "Chroniques des Vampires", ainsi que le genre littéraire de l'Urban Fantasy ou de la Bit-lit, ont ensuite associé le Glamour aux vampires, en lui forgeant un terme plus récent, la Fascination. Ce n'est pas un hasard si le premier tome de Twilight a été intitulé "Fascination" en français, étant donné qu'Edward scintille au soleil pour séduire ses proies grâce au Glamour.
Depuis une vingtaine d'années, les œuvres de fantasy utilisent le Glamour ou la Fascination (ou l'hypnose, comme l'appelle L.J. Smith dans sa saga "Journal d'un Vampire" / "Vampire's Diaries", ou encore le "Glom" dans les "Vampires de Manhattan" de Melissa de la Cruz, ainsi que le "Glimmer" des Feys dans "Les Royaumes Immobiles" de Ariel Holzl, ou le "mesmer" des fées dans "Artemis Fowl" de Eoin Colfer) comme gimmick ou trope littéraire. Toutes sortes de créatures surnaturelles y passent, dont les sorciers enchanteurs de "Sublimes Créatures" (plus dans les livres que dans le film) ou dans la saga "Amari" de B.B. Alston. De nos jours, il est impossible de passer à côté des phénomènes littéraires de fantasy qui sont en quelque sorte les héritières de "La Fille du roi des elfes" de Lord Dunsany. Parmi ces œuvres, on peut citer la série "Les Royaumes Invisibles" de Julie Kagawa, celle de Holly Black intitulée "Le Peuple de l'Air", le manga "The Ancient Magus Bride" ou encore la série régnante "Un Palais d'épines et de roses" (ACOTAR pour les intimes) de Sarah J. Mass, bientôt adaptée en série télévisée par le créateur de "Outlander". L’ancienne directrice éditoriale du label Alliance Magique, Elise Paquin, m'a également rappelé l'excellente saga de Lauren K. Hamilton, "Merry Gentry", qui explore également le thème des feys, où le Glamour devient une magie dangereuse et parfois sexuelle.
Une saga littéraire de fantasy intitulée « La Guerre des Fées », également connue sous le nom de « La Guerre des Elfes », de Herbie Brennan, romancier et occultiste, tenta de donner un éclairage ésotérique au Glamour dans ses œuvres de fiction. Il chercha également à l'expliquer dans ses essais ésotériques. Le roman de Susanna Clarke, « Jonathan Strange & Mr Norrell », qui a été adapté en mini-série, tente de nouveau l'hybridation de la magie humaine et féérique en se servant du mythe des Changeling comme point d'origine des premiers mages, sorciers, enchanteurs ou hommes-fées qui auraient hérité d'une partie de leur Glamour. Toutefois, c'est un film iconique des années 90 qui a commencé à populariser le Glamour dans la sorcellerie néo-païenne : le célèbre « The Craft » (« Dangereuse Alliance »), où l'on voit le cercle de lycéennes sorcières pseudo-wiccanes qui tentent un sortilège d'illusion corporelle pour changer la couleur de leurs yeux ou de leurs cheveux afin d'être plus séduisantes. Par la suite, dans la série originale « Charmed » (et dans son reboot également), le changement d'apparence est nommé en VO : « glamour ».
Si l'on considère l'image que se font les gens de notre époque, le terme « fée » évoque souvent une petite créature ailée dans le style de la fée Clochette. Cependant, cela n'était pas le cas dans les contes du Moyen Âge. En effet, les fées avaient une apparence plus humaine, bien qu'elles vécussent en clans dans différents royaumes, souvent dans les bois, avec leur propre langage, écriture, symboles et culture. Ainsi, la rencontre entre ces deux peuples était un véritable choc culturel.
Au XIXe siècle, des folkloristes ont émis l'hypothèse que les fées étaient en réalité les descendants du peuple Picte d'Écosse, qui conservait une culture païenne celtique très marquée. Cette théorie a souvent été remise en question en raison du manque de preuves concrètes, voire complètement discréditée, comme ce fut le cas avec les ouvrages très controversés de Margaret Murray sur ce sujet, qui ont influencé à tort la Wicca.
Il convient de souligner que pendant très longtemps, les fées et les sorcières n'avaient guère de différences et étaient tout aussi craintes l'une que l'autre, leur appellation dépendant uniquement de la région et de l'époque. Il en était de même pour les fées, tantôt sorcières, tantôt enchanteresses, comme Morgane, Viviane et Mélusine. Après la conversion massive au christianisme, les personnes qui continuaient à pratiquer les rites païens étaient automatiquement associées aux contes de fées et de sorcières, qui servaient principalement à inculquer la peur des hérétiques non convertis chez les gens peu instruits. C'est ce qui a entraîné une confusion entre les créatures féériques du Petit Peuple et les adeptes de l'ancienne religion.
Il ne s'agit pas seulement de certaines fêtes ou pratiques qui ont été reprises par le christianisme, mais également du concept écossais du Glamour et du khárisma grec, qui sont devenus la Grâce, l'un des sept dons spirituels accordés par le Saint-Esprit à certains individus, ce qui a été plus tard appelé le Charisme. Ainsi, l'effet du Glamour pourrait très bien être une pratique magique humaine et pas nécessairement féérique, tout comme il est possible que ce soit simplement un effet exotique suscitant l'attrait et la fascination et non pas une quelconque magie.
Déterminer le vrai du faux dans cette période, souvent relatée par des moines, est une tâche complexe, car leur point de vue religieux et les autorités religieuses elles-mêmes les ont souvent contraints. Il est donc difficile de savoir avec certitude si la Fae était une véritable personne humaine considérée à tort comme féérique ou si elle était simplement une créature de contes. C'était une époque où la fiction se mêlait allègrement à la réalité.
Histoire de la Fascination dans la littérature et les pratiques ésotériques :
S'agit-il d'une pratique magique ou énergétique concrète et non-fictive que le Glamour ? On pourrait croire que non, cependant, cette pratique demeure relativement plus récente que le Glamour des contes écossais. Dans les cercles occultes, on préférait l'appeler la Fascination. On raconte que Aleister Crowley et Raspoutine en faisaient usage, cependant, faute de preuves, il ne nous reste que des suppositions. Avec l'avènement de la Vampyre Magick, une certaine récupération du concept fictif du Glamour trouve un versant plus technique. Toutefois, c'est surtout durant la période de la parapsychologie que cette pratique se trouve moins mystifiée et plus concrète. La naissance de la télépsychie, de l'hypnose, du mesmérisme et des techniques d'influence à distance ont permis de poser les bases de la Fascination.
Un ouvrage ésotérique de Paul-Clément Jagot, auteur occultiste prolifique de l'après-guerre et élève du célèbre occultiste Hector Durville (père du tout aussi célèbre Henri Durville, occultiste également), a été co-écrit avec le docteur P. Oudinot en 1946. Intitulé "Méthode pratique de développement du Charme Personnel, l'influence psychique, l'attrait esthétique", cet étrange ouvrage traite de la partie énergétique du Charme Personnel (une autre manière de parler de la Fascination et du Glamour). Jagot y décrit ses aspects tant théoriques que pratiques en développant la technique de la Fascination et en lui donnant des caractéristiques issues du mesmérisme, de l'hypnose et de l'influence psychique à distance, qu'il appréciait tant, dénuant ainsi la technique de tout aspect mythologique, de doctrine religieuse ou encore de pratique de magie des campagnes.
Le docteur Oudinot, quant à lui, décrit plutôt l'aspect lié à l'hygiénisme naissant, qui n'était pas pour déplaire à Jagot. D'autres auteurs que Jagot ont également apporté, chacun à leur manière, leur pierre à l'édifice, mais rares sont ceux qui ont vraiment consacré un ouvrage entier de qualité à ce sujet.
Par ailleurs, Alejandro Jodorowsky, dans son "Manuel de Psychomagie", tente de faire le rapprochement entre des techniques de magie farfelues du Moyen Âge avec les principes de la Fascination, considérant que cela se rapproche plus de la forme de psychomagie (discipline qu'il a fondée lui-même, jouxtant entre les principes du psychodrame psychanalytique, des actes symboliques ou libérateurs et de la magie traditionnelle). Cette approche s'expliquerait par un processus de foi et d'implication qui vont reprogrammer le mental de la personne afin d'activer un conditionnement d'auto-conviction qui augmentera le potentiel de séduction et de charisme. Sa rationalisation, loin d'être idiote, permet également d'apporter plus de précisions sur les mécanismes de la Fascination.
Explications techniques de ce qu’est le Glamour ou la Fascination dans nos pratiques actuelles :
Voici donc les deux aspects constitutifs du Glamour/Fascination. Que peut-on en dire aujourd'hui ? Il s'agit d'une technique énergétique particulièrement intéressante reposant sur le principe de l'auto-conviction, avec des inductions à la manière de l'autohypnose, similaire en quelque sorte à la méthode Coué. Cette technique permet de se convaincre d'être plus séduisant, plus beau, plus attrayant, mais pas seulement. La Fascination peut également être utilisée dans toutes sortes de cas, tels que pour devenir plus convaincant, plus captivant, voire pour se rendre invisible, c'est-à-dire pour ne pas attirer le regard des autres sur soi. Cette pratique peut influencer aussi bien les foules que les individus, y compris soi-même.
Nombreux sont ceux qui l'utilisent sans même s'en rendre compte. Un bon orateur, par exemple, peut dégager une sorte de charisme puissant grâce à sa prosodie, ce qui constitue une forme passive de Fascination. L'utilisation de techniques pragmatiques, telles que l'esthétique, la cosmétique ou la rhétorique, permet d'en améliorer l'efficacité sur l'influence des individus. Anton Lavey en a également parlé dans sa Sorcière Satanique, où il appelle le glamour Projection extrasensuelle. Cependant, il est nécessaire d'être déjà convaincu de soi-même pour que cela fonctionne réellement. Avant de penser à influencer autrui et à vouloir prendre le dessus sur les autres, il est essentiel de se concentrer sur l'intérêt porté à soi-même, qui est le plus important. Cette technique peut être véritablement cathartique, salvatrice, voire expiatrice, presque thérapeutique, même si elle ne peut pas être considérée comme telle. C'est avant tout pour ses avantages introspectifs qu'elle est la plus efficace. Toutefois, il est nécessaire de la maîtriser avec prudence afin d'éviter tout problème de fragilisation de la personnalité ou du mental, car il ne faut pas oublier qu'il s'agit avant tout d'une forme d'illusion et qu'elle ne sera pas efficace en tant que travail thérapeutique profond.
D'un point de vue énergétique, la forte focalisation permet de libérer des charges similaires dans nos dégagements énergétiques (aura). Pour les plus aguerris, il est même possible de modifier temporairement sa charge structurelle et de lui donner des attributs spécifiques, ce qui explique, par exemple, la lycanthropie (dans la pratique plus agressive de la magie) ou la thérianthropie (comme avec les prêtres Berserkers d'Odin). Ces charges générées vont s'ancrer dans votre aura. Les personnes sensibles, les praticiens, voire les profanes qui seront en face de vous auront une perception de vous-même modifiée, comme s'ils vous voyaient sous un filtre qui altère (ou neutralise) leur jugement. Cela restera léger, ce ne sera pas une illusion parfaite comme dans les fictions. Cependant, cela peut avoir des effets étonnants et très intéressants selon les situations. Ainsi, la Fascination ou le Glamour peut être considéré comme une altération temporaire, un trouble de la perception d'une personne, d'un lieu ou d'un objet.
Cependant, cela demande un entraînement complet de manipulation énergétique pour réussir efficacement. Les petites techniques de récitation de formules magiques devant un miroir saupoudré de plantes et d'épices ne feront rien d'autre que de l'assaisonnement inutile. De même, faire des offrandes aux Fae pour qu'elles nous octroient le Glamour est tomber dans son versant fictif. Ou alors cela peut servir de support symbolique pour vous aider à réussir. De même, faire une invocation, une vraie et pas seulement une récitation de formule avec trois bougies et de l'encens en l'honneur d'une divinité, pour lui demander de vous "prêter" quelques-uns de ses attributs peut avoir un effet similaire au Glamour/Fascination.
Attention toutefois, utiliser la Fascination pour séduire en boîte de nuit alors que vous êtes plutôt séduisant(e), ne signifie pas que vous avez réussi, même si l'on vous offre des verres. C'est simplement parce que vous êtes naturellement attirant physiquement. Il est important de rester rationnel et d'éviter l'effet de cadrage, en faisant attention à ne pas prendre pour cause la fausse cause (non-causa, pro-causa). Cela n'est pas facile et demande beaucoup de travail. Surtout si l'on veut éviter la formation d'un schème (faisant partie de la famille des larves astrales) issu de nos concrétions énergétiques personnelles.
Un schème est une larve vampirique qui se compose d'informations non-locales relatives à l'image que l'on renvoie ou que l'on reçoit de soi-même. Cela ressemble à un masque, une persona. La Fascination ou le Glamour mal maîtrisée peut engendrer ce type de problème énergétique. Il est donc important de ne pas en abuser. Pour les personnes plus faibles psychologiquement, cela peut également entraîner des désordres ou des troubles de dissociation de la personnalité, comme une personne qui joue des rôles constamment jusqu'à en devenir presque pathologique, ou accentuer différents biais cognitifs. Ce n'est pas pour vous effrayer, car les chances que cela se produise sont extrêmement minces, mais il vaut mieux être averti pour ne pas faire n'importe quoi sans une étude et un entraînement énergétique sérieux.
Peut-on se prémunir de la Fascination ou du Glamour d'une personne ou d'un praticien ? Oui, en effectuant un travail d'introspection, puis en utilisant des purifications et des protections énergétiques, comme celle contre le vampirisme énergétique. Cela implique de couper les liens énergétiques, de détruire les marqueurs énergétiques, etc., comme recommandé dans le livre "Vampirisme Énergétique" d'Arnaud Thuly publié par les éditions Alliance Magique. Ou bien en utilisant le protocole de purification en annexe à la fin de mon livre également publié par les éditions Alliance Magique "Les Mécanismes de la Pratique Magique".
Conclusion :
Pour conclure, que penser de ces nouveaux courants magiques mettant le Glamour au centre de leur système ? Comme toute mode, la littérature de fantasy remet cela au-devant de la scène ces dernières années, exerçant une influence sur les pratiques ésotériques peu sérieuses, comme le livre de Michael Herkes intitulé « The Glam Witch » ou celui de Deborah Castellano, intitulé « Glamour Magic ». Ce n'est pas la première fois que cela arrive et ce ne sera pas la dernière. Comme toujours, cela mène à un nivellement vers le bas des notions relatives, ici, le Glamour et la Fascination. On ne peut blâmer la fiction, mais uniquement ceux qui s'en emparent. Toutefois, mettre le Glamour et la Fascination au cœur de la pratique est un peu réducteur, car finalement, ce ne sont que des techniques parmi d'autres et n'ont pas beaucoup d'intérêt en elles-mêmes. En revanche, apprendre à les utiliser conjointement à une pratique plus sérieuse peut s'avérer un plus non négligeable, comme l'a fait de manière assez satisfaisante Peter Paddon dans son livre intitulé « Enchantment of the Witch’s Art of Manipulation through Gesture, Gaze and Glamour ».
Quant aux œuvres de fiction, le Glamour a encore de belles heures devant elle, grâce aux phénomènes littéraires de fantasy cités au début de cet article, ou encore avec des séries télévisées qui s'inspirent des mythes des Fae, comme le reboot live-action des Winx avec la série Destin, la saga des Winx, ou encore la série historico-fantastique Outlander qui en fait souvent référence, entre autres.
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