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Photo du rédacteurSébastien Le Maôut

Tout savoir (ou presque) à propos des envoûtement, désenvoûtement et contre-envoûtement

Dernière mise à jour : 27 févr. 2023



Qu’est-ce qu’un envoûtement ?

La technique d'envoûtement appartient aux rituels d'intercession, qu'ils soient réalisés par entéléchie (action à distance qui utilise uniquement l'énergie du mage, une définition propre à la tradition aristotélicienne et à la doctrine vitaliste) ou par égrégorie (action à distance réalisée par une entité dans laquelle le mage puise sa force, dérivée d'un concept platonicien). Cette technique consiste en une reprogrammation mentale à distance, ou télésomatie, qui peut être pratiquée exclusivement sur une personne ayant la capacité de penser. Elle peut être considérée comme une forme d'hypnose à distance.


Le terme "envoûtement" vient du latin "vultus", qui signifie "figure" (visage, représentation, effigie). De là est dérivé le terme "voult", qui désigne un objet "envoûté" ou "chargé", un principe majeur de l'envoûtement alimentaire et de la "Kitchen Witch".


Malgré les diverses utilisations de l'envoûtement dans des domaines tels que l'amour, la guérison, ou même la mort et la destruction, les profanes ont tendance à ne considérer que son aspect négatif. Les œuvres de fiction et les paranoïaques contribuent sans doute à cette perception.



Malgré la tendance d'Internet et des pseudo-praticiens à classifier la magie selon des codes de couleurs, il est important de souligner que, dans la réalité, la magie utilise l'énergie comme vecteur neutre. Seule l'utilisation et l'orientation du praticien déterminent l'intention. Depuis l'apparition des contes de fées, la magie est bêtement classée selon des couleurs qui ne veulent rien dire. Cela démontre l'incompétence de réflexion et de recherche des pseudo-praticiens. C'est comme si l'on disait que l'électricité est noire ou blanche selon qu'on la considère comme bonne ou mauvaise - ce qui est évidemment absurde.


Un envoûtement est un rituel de 28 jours, dont 21 jours sont obligatoires, car c'est en moyenne le temps que met le subconscient à accepter une reprogrammation mentale. L'excuse du cycle lunaire ne fait que travestir cette réalité. Il s'agit donc d'un rituel visant l'esprit du sujet, afin de le conditionner à de nouvelles suggestions, bien que l'image négative qui en découle soit véhiculée par la masse populaire.


Cependant, il convient de faire une mise au point, car il circule beaucoup de contrevérités sur le mythe des 21 jours, que seuls quelques rares praticiens reconnaissent comme une vérité absolue. En réalité, les études en psychologie et en neurosciences ont démontré que ce n'est pas le cas. L'origine de ce mythe remonte au docteur Maltz, un chirurgien esthétique qui, lors d'un colloque et dans quelques publications, a annoncé que ses clients mettaient environ 21 jours à intégrer leur changement physique. Depuis, cette idée s'est entérinée comme vérité absolue. Toutefois, il s'agit d'une incompréhension des mécanismes psychiques.


Ce que le Dr Maltz sous-entendait, c'est que ses clients mettaient environ 21 jours pour prendre une habitude. Or, une habitude se construit par répétition, soit de la vue pour ses clients en chirurgie esthétique, soit par la répétition de gestes ou d'actions (un peu comme quand nous apprenons à faire du vélo sans les petites roues). Des chercheurs ont démontré que certains mettaient plus de temps que d'autres. Certaines personnes ont besoin de plus de 21 jours, voire de 250 jours ou plus, cela dépend de chacun. Récemment, une chercheuse en psychologie sociale, Philippa Lally, et son équipe ont estimé une nouvelle moyenne (issue d'une méthode scientifique bien plus viable que l'empirisme du Dr Maltz) : il faut en moyenne 66 jours pour acquérir une nouvelle habitude.


Il faut bien comprendre que, tout comme avec l'hypnose, si la personne accepte la reprogrammation, c'est qu'au fond, elle le voulait pour diverses raisons (culpabilité, remords, envie, auto-sabotage...). Cependant, si la personne ne veut absolument pas, son subconscient rejettera la reprogrammation, à moins que celle-ci ne soit répétée sur le long terme pour faire plier sa volonté.


Dans le cadre d'un travail magique, il est généralement impossible de déterminer à l'avance la durée nécessaire pour que l'envoûté atteigne le but désiré. Pour comprendre les raisons de cette incertitude, je vous renvoie à un article spécialisé sur le sujet. Pourtant, il est courant de considérer une durée minimale de 21 jours, qui correspond approximativement à un cycle lunaire en ésotérisme. À cet égard, il convient de souligner que le vrai cycle lunaire dure exactement 29,53 jours, et que l'astrologie employée en magie diffère de celle pratiquée dans les magazines grand public. En effet, il s'agit d'astrologie sidérale, qui diffère de l'astrologie tropicale. Ces considérations restent toutefois doxastiques, c'est-à-dire qu'elles relèvent de la croyance plutôt que de la certitude. En tout état de cause, il est utile de savoir que la durée de travail de 66 jours, estimée par la science, pourrait être testée par ceux qui disposent de cette possibilité. Pour les autres, il est recommandé de répéter le rituel trois fois, lors de trois lunaisons successives. Bien sûr, il est possible qu'une personne ait besoin de plus de trois lunaisons pour atteindre son objectif, mais cela peut s'avérer coûteux et fastidieux. Dans ce cas, il est préférable de conseiller à la personne de passer à autre chose pour éviter de perdre son temps et son argent inutilement.


Il convient de noter que l'envoûtement est une forme de reprogrammation mentale qui suit plusieurs étapes universelles. Tout d'abord, il y a l'anamnèse, qui consiste à établir un historique de la situation initiale, souvent par régression, afin de dépotentialiser le conscient. Ensuite, il y a l'induction isomorphe, qui est adaptée en fonction de l'objectif fixé. Enfin, il y a la transduction du métaprogramme, qui requiert une action externe pour provoquer un « shift » et initier la reprogrammation. Cela se produit pendant l'état de congruence, lorsque l'envoûté est en phase d'intégration. C'est à ce stade qu'il peut souvent vivre un insight, une sorte de révélation soudaine.

Peut-on être possédé par envoûtement ?

Oui, il s'agit d'un rituel d'intercession égrégorique. Cliquez ici pour découvrir le modèle théorique d'une entité énergétique.

Peut-on être entièrement possédé par une entité ?

En théorie, pour qu'une entité puisse avoir un contrôle total et absolu sur une personne, elle doit anéantir la personnalité (l'âme, l'esprit, l'égo, etc.) du corps qu'elle souhaite posséder. C'est en quelque sorte un meurtre psychique. Cependant, cela est extrêmement rare, au point de n'avoir jamais été personnellement observé. Tant que "l'âme" de la personne est présente, l'entité ne peut que s'installer en périphérie du corps en s'accrochant à son aura. Plus l'aura est dense et puissante, plus l'esprit et l'énergie de la personne possédée seront faibles, et plus l'entité sera enclavée dans les dégagements énergétiques les plus proches du corps (en fonction des qualias et en particulier du néomasome). En général, une entité s'attache dans le dos, et surtout vers la nuque pour faciliter son accès au centre de contrôle neurologique du corps. C'est ce qu'on appelle une chréode, une zone de développement (il en existe plusieurs) canalisée dans le champ énergétique.

Comment détecter un envoûtement ?

Techniquement, il n'y a aucun moyen ! On peut lire dans la littérature magique et ésotérique que différents tests existent. De nombreux pseudo-praticiens en tirent profit et de nombreuses vidéos YouTube foisonnent sur ce sujet. Tout un chacun propose sa petite recette. Toutefois, toutes ces expériences sont de simples exercices de physique-chimie, dignes d'un collégien (voir mon article sur le verre de sel). Les conditions comme les résultats ne sont soumises à aucun protocole intégrant les bases mathématiques de la métrologie, des statistiques et des probabilités. Par conséquent, rien de probant n'émerge de ces tests en dehors de quelques phénomènes d'apophénie, qui se caractérisent par des distorsions des perceptions conduisant à attribuer un sens particulier à des événements banals sans rapport entre eux. Cela renforce deux autres effets psychologiques : l'effet Barnum et l'effet Forer. Notre cerveau a tendance à se convaincre que tel ou tel événement correspond à son vécu, ce qui constitue une erreur classique de débutant et un biais cognitif de validation. Dans ce contexte, je vous invite à lire mon Manifeste sur la Magie Expérimentale afin de bien comprendre l'importance de la recherche et de savoir comment appréhender nos disciplines.

Et qu’en est-il des symptômes ?

Malheureusement, les envoûtements se caractérisent par des symptômes polymorphes et polysémiques, rendant les listes de symptômes inefficaces pour établir un diagnostic fiable. Avec du recul, il est possible de constater que tous les symptômes peuvent être associés à des états dépressifs, schizophréniques ou à des maladies psychosomatiques, entre autres pathologies.


Cependant, la majorité des praticiens commettent de grossières erreurs en utilisant des sophismes, tels que le célèbre "l'affirmation du conséquent". Cet argument fallacieux consiste à affirmer que si le sol est mouillé, c'est qu'il a plu. Or, cela ne prouve en rien que la pluie en est la cause, puisqu'il pourrait s'agir d'un arrosage. Les symptômes ne peuvent être analysés avec des sophismes, car cela conduit à des erreurs de diagnostic.


Il est donc essentiel d'observer les choses dans leur globalité, en évitant les arguments fallacieux tels que la négation de l'antécédent, le modus ponens, le modus tollens, la tâche de sélection de Wason, ou encore le non sequitur. Les symptômes ne permettent pas de statuer sur leur origine, qu'elle soit médicale ou énergétique. Les erreurs de diagnostic sont nombreuses, et ne doivent pas être prises à la légère.


Ainsi, pour appréhender les envoûtements de manière rigoureuse, il est crucial d'éviter les sophismes et de se tourner vers des méthodes scientifiques, en s'appuyant notamment sur des protocoles intégrant les bases mathématiques de la métrologie, des statistiques et des probabilités. Je vous invite à lire mon Manifeste sur la Magie Expérimentale pour en savoir davantage sur l'importance de la recherche dans nos disciplines.


Alors comment savoir que l’on est envoûté ?

Pour trouver un praticien compétent, entraîné et aguerri, il est nécessaire de chercher longuement et minutieusement. En effet, un tel praticien ne se trouve pas facilement.


Un vrai praticien effectue une analyse en face-à-face ou à distance en établissant un bilan énergétique. Ce bilan consiste en une étude de l'aura du consultant à la recherche de marqueurs et de liens énergétiques, de larves, de fissures et de sa charge structurelle. Un envoûtement classique se manifeste sous la forme d'un marqueur énergétique, c'est-à-dire une charge d'information énergétique contenant de l'ichnogène. L'ichnogène est une trace de la signature énergétique de la personne qui a effectué l'envoûtement, selon le principe de rémanence énergétique. Cependant, cela ne signifie pas nécessairement que le praticien sera en mesure de déterminer à qui ou à quoi appartient cette signature. La charge en question est une information programmée dans un but précis : la reprogrammation mentale, qui est le principe de base de l'envoûtement classique.


Un praticien peut également voir un lien dans l'aura qui servira de traceur. Contrairement au lien vampirique, où le débit est élevé et la victime émettrice d'énergie, ce lien est unilatéral et va de la victime réceptrice vers l'émetteur. Cela crée une sorte de mutation homéotique énergétique dans l'aura.


Dans le cas d'un envoûtement égrégorique, le praticien peut également détecter une entité, qui est en réalité plutôt un avatar ou un ersatz d'entité, selon son phénotype. En effet, il est extrêmement rare qu'une entité connue se déplace dans son entièreté, selon le principe de régulation. Cette entité peut prendre la forme d'une larve ou d'une possession, mais étant plus intelligente qu'une simple larve, elle est susceptible de filer rapidement avant que le praticien puisse faire quoi que ce soit, sauf si celui-ci est très aguerri et attentif à ce genre de cas, comme un Traqueur.

Un praticien, peut-il détecter à distance un envoûtement ?

Il est également possible pour un praticien de détecter un envoûtement à distance, bien que son analyse ne soit pas aussi précise qu'un bilan énergétique en face-à-face. Pour en savoir plus sur cette technique, vous pouvez consulter l'article de Steve Carlin (cliquez ici) ainsi que le mien (cliquez ici).


Néanmoins, trouver un praticien compétent dans ce genre de situation relève presque de l’exploit. La plupart des praticiens ésotériques racontent à tous leurs clients qu'ils sont victimes d'envoûtements, de sortilèges ou suivis par des entités. Ils prétendent également que le/la conjoint(e) a subi un sort de séparation, et souvent, la faute est imputée à la mère/belle-mère ou à un(e) ex. Si l'on réfléchit bien, on remarque que l'appât du gain pousse ces praticiens à utiliser une méthode d'arnaque connue : ils assombrissent le tableau afin de provoquer la peur et de se faire passer pour le sauveur. Ils le font soit directement en proposant leurs services, soit en renvoyant leurs clients à d'autres praticiens qui affirmeront leur sérieux et leur humilité.


Pour aider le praticien à se connecter à vous, il serait préférable de lui fournir votre ichnogène (une trace de votre signature énergétique) au travers de cheveux, d'ongles, de poils ou tout autre élément qui pourrait contenir de l'ADN. Évitez les bijoux, car vous risqueriez de ne plus les récupérer si vous tombez sur un pseudo-praticien véreux. En revanche, une bague portée une fois ou peu de fois ne sera pas suffisante. Il est donc recommandé de miser sur un composant organique contenant votre ADN. Si le praticien peut effectivement s'en servir contre vous, il ne devrait pas y avoir de raison qu'il le fasse. Il convient donc de relativiser.


Il convient de noter que les vêtements et autres matériaux sont difficiles à charger en raison de leur matière souvent isolante ou semi-isolante, il est donc préférable de les éviter.


Une photo ne constitue pas une source d'ichnogène. Il est important de faire attention car ce genre de superstition n'a pas lieu d'être. La photo servira uniquement à permettre au praticien de visualiser la personne. Ainsi, fournir seulement une photo ne sera pas inopérant en voyance, mais cela rendra la tâche plus difficile pour le praticien, ce qui pourrait fausser son diagnostic.

Aujourd'hui, à ma connaissance, seul Steve Carlin est un voyant et médium compétent pour effectuer ce genre de demande sans faire miroiter des désenvoûtements à tout va. Évidemment, je propose également le même service pour les bilans énergétiques.


Si l’on pense être envoûté, l’est-on forcément ?

Il ne se passe pas une semaine sans que je reçoive un appel d'une personne en détresse qui est persuadée d'être envoutée ou possédée. La très grande majorité de ces personnes ont déjà parcouru tout internet ainsi qu'une quantité de praticiens et de pratiquants en tout genre (dont la quasi-totalité sont des pseudo-praticiens).


Toutefois, parmi eux, beaucoup ont été confrontés à de vrais praticiens qui leur ont refusé leur assistance, les considérant comme des personnes présentant des troubles psychiatriques. Néanmoins, au lieu de se remettre en question, ces pseudo-envoûtés/possédés considèrent que ceux qui les ont refusés et contrariés sont tout aussi mauvais que les autres qu'ils ont consultés sans jamais obtenir de résultats (ou de très légers résultats, souvent discutables).


Évidemment, les pseudo-envoûtés préfèrent croire que si rien ne fonctionne, c'est parce qu'ils ont affaire à quelque chose de plus coriace que les autres et que personne n'a été en mesure de les en débarrasser. Il ne manque plus qu'un praticien sorte une ânerie pareille pour se dépêtrer de l'impétrant et le convaincre que c'est une vérité absolue. Au lieu de simplement se dire que si rien ne fonctionne, c'est peut-être parce qu'il n'y a rien à faire fonctionner, vu que le problème est dans leur tête...


Et c'est bien là tout le problème.


Au cours de ma carrière en tant que praticien, j'ai eu l'opportunité de rencontrer un grand nombre de clients et de prétendus professionnels compétents. Bien que certaines rencontres aient été merveilleuses, force est de constater que celles-ci ne représentent qu'une infime partie. Malheureusement, il est possible de dire que 90% des individus rencontrés présentaient des défaillances plus ou moins importantes dans leur psychisme. Le point commun entre eux ? L'hypersensibilité.


Il est aisé de constater des caractéristiques communes chez tous les cas auxquels j'ai été confronté : enfance difficile, souffrances physiques et/ou mentales et morales, problèmes relationnels, frustrations, inadaptation sociale, entre autres.


On estime que 15% à 20% de la population mondiale souffre de cette hypersensibilité, qui n'est pas considérée comme une pathologie selon les dernières recherches spécialisées. Toutefois, l'hypersensibilité demeure un terrain favorable aux pathologies psychiatriques et aux troubles psychologiques. Étant donné qu'elle représente une sensibilité hors-norme, elle touche l'ensemble de l'appareil sensoriel.


Cela peut constituer un problème sérieux et handicapant pour les personnes souffrant de surcharge sensorielle, d'allodynie (anciennement appelée hyperesthésie, soit l'exagération physiologique ou pathologique de la sensibilité des divers sens), qui est quasiment toujours le cas.


Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai entendu des personnes affirmer voir le diable, un démon, ou des entités tourner autour d'elles, rentrer dans leur corps, leur parler, les violer sexuellement lors du sommeil hypnagogique ou hypnopompique... Ou encore que quelqu'un de leur entourage a pactisé avec le diable contre eux ou qu'un ennemi les visite pendant leur sommeil ou par voyage astral, ou encore les nuit par télépathie (ces affirmations témoignant souvent de la méconnaissance de ces sujets par les prétendues victimes). À l'inverse, certaines personnes prétendent que des anges leur communiquent des informations, les nourrissent de lumière, ou leur font l'amour...


Dans tous les cas, il est souvent question d'un trouble psychologique de quérulence.


Il est constaté que les individus sensitifs souffrent également d'un délire de relation propre à leur état, une sorte de paranoïa prenant des proportions délicates, qui génère un état délirant à chaque interprétation erronée des moindres faits et gestes de leur entourage, confondant corrélation et causalité. Combien de fois ai-je pu entendre ce genre de propos quérulant : « On m’a fait de la sorcellerie, c’est la voisine, je ne l’ai pas vue faire mais je le sens, je le sais, depuis ma dispute avec elle tout va mal... ».


Ces personnes sont persuadées que nous ne croyons pas ce qu’elles racontent, alors que nous y croyons d'une certaine manière. Elles ne mentent pas sur leurs ressentis. En revanche, elles ne veulent pas ou ne peuvent pas entendre que le fait de ressentir des choses ne garantit pas la véracité de ces ressentis. Pour preuve, prenez un schizophrène ou une personne atteinte d'un trouble dissociatif de l'identité́, qui seront persuadés que ce qu'ils vivent est la réalité. Et pourtant...


En tant que praticiens, nous avons remarqué que ces dérives psychiques engendrent des problèmes énergétiques tels qu'une aura fissurée, décalée, polymorphe ou pire, une larve accrochée qui vampirise le « malade ».


Le manque de connaissances, de raisonnement ainsi qu'une croyance sévère en tout et n'importe quoi peuvent conduire les personnes s'intéressant de près ou de loin à l'ésotérisme à la folie.

Le point de départ est une forte propension à la dépression avec déni. Ces personnes cherchent à attirer l'attention, à se sentir écoutées, épaulées, aidées et prises en considération. C'est un véritable appel à l'aide.


Dans 90 % des cas, ce que ces personnes pensent être une vision, un effet énergétique ou magique est en réalité́ une illusion mentale construite par le conscient pour satisfaire l'inconscient. Ce dernier renvoie cette image au conscient avec un temps d'absence d'une milliseconde (effet de déjà-vu, par exemple).


Le mental, ayant une sensation d'incompréhension de ce qui s'est passé, cherche une conviction dans l'inconscient. Ainsi, la personne désirant s'inscrire dans l'occulte interprète cela comme un effet surnaturel alors que ce n'est qu'une illusion construite sur mesure par le mental, c’est le phénomène de l’apophénie.

Qu’en est-il des ressentis physiques alors ? Certains sont sûr de se faire violer par des entités, ont des ressentis physiques, comment cela s’explique ?

Il est à noter que les entités n'ont pas de raison de violer des êtres humains, car elles ne possèdent pas de sexe, que ce soit sur un plan physique ou énergétique. Cependant, il est vrai que les succubes et incubes peuvent engendrer des désirs et des sensations tactilo-kinesthésiques chez leurs victimes. Toutefois, il convient de souligner que l'entité en question ne viole pas réellement l'individu, mais agit plutôt sur son mental pour lui donner l'illusion parfaite d'un abus. En effet, notre cerveau est capable de recréer des sensations à travers les sens.


Commençons par définir le mot « sens », proposé par Bruce Benamram dans son excellent « Prenez le temps d’e-penser : tome 1 », aux éditions Marabout 2016 : « Un sens est un trio comprenant en tout premier lieu des cellules sensitives, ou récepteurs [...] capables de réagir à un stimulus externe – [...] le fait de capter ce stimulus doit générer un influx nerveux envoyé́ au cerveau. On appelle cet influx la sensation. Enfin, le cerveau interprète cet influx nerveux pour nous fournir la perception. »


Les neuroscientifiques ont découvert, au moyen de techniques d'imagerie cérébrale, que les circuits neuronaux de la carte somatosensorielle s'activent chez le sujet A lorsqu'il observe le sujet B subir une douleur. Le cerveau conditionné endosse alors le rôle de la victime d'une nociception. Les chercheurs ont pu aller plus loin en remarquant que ce phénomène était ontogénétique, c'est-à-dire qu'il se développe depuis l'enfance. Dans ce contexte, la psychologie du développement entre en ligne de compte avec le principe de contagion émotionnelle ou affective, qui correspond au transfert affectif et émotionnel d'une personne émettrice à une personne réceptrice, en fonction des facteurs d'intensité émotionnelle et d'attention envers l'émetteur. Il s'agit d'une capacité cognitive importante pour le développement de l'être. Toutefois, ce mécanisme, s'il s'amplifie, peut devenir un trouble psychologique pour les personnes atteintes d'hypersensibilité.


Par ailleurs, les neurosciences ont également découvert que les neurones miroirs présentent une activité similaire lorsque l'individu réalise une action que lorsque celui-ci observe une autre personne en train de réaliser cette action. Ce phénomène se reproduit même lorsque l'individu imagine cette action. Ces découvertes sur les neurones miroirs ont conduit certains spécialistes à les désigner, de manière familière, comme des "neurones empathiques" ou "neurones de Gandhi".


Les périodes les plus propices à ces expériences sont celles durant lesquelles nous sommes les plus vulnérables, telles que la dépression ou le malheur, ainsi que les états hypnagogiques et hypnopompiques (phases de transition entre le sommeil et l'éveil, où notre corps est encore sous l'influence de la glycine, qui inhibe les motoneurones spinaux grâce à nos neurotransmetteurs afin de provoquer une atonie musculaire et nous empêcher d'agir physiquement comme nous le ferions dans nos rêves ; lorsque cela devient un trouble narcoleptique, on parle de paralysie du sommeil). Pendant cette phase de transition, des hallucinations (telles que les célèbres hallucinations cénesthésiques, souvent liées au syndrome de Cotard, un trouble psychique faisant croire à des sensations physiques étranges, improbables ou à des malédictions intériorisées/personnelles de toutes sortes) sont à prévoir, car notre cerveau est à la fois éveillé et encore en train de traiter les processus des rêves. De plus, la terreur que ces sensations provoquent conjointement à la paralysie du sommeil génère un état d'anxiété intense qui affecte notre perception de la réalité en produisant de la diméthyltryptamine endogène (DMT = une substance stupéfiante que l'on trouve dans l'ayahuasca, le breuvage hallucinogène utilisé par les chamanes depuis les années 1970 pour faire vivre des expériences aux Occidentaux en quête de pseudo-spiritualité) par l'épiphyse (glande pinéale), ce qui peut causer de la paramnésie (ou confabulation, trouble de la mémoire se manifestant comme une fabrication compensatoire de vides amnésiques, principalement dans le présent et le passé récent).


Dans ce contexte, une augmentation naturelle de l'énergie se produit inconsciemment afin de se défendre, mais étant donné que l'effroi ne produit pas d'émotion positive, cette énergie se densifie. Cette nouvelle quantité d'énergie représente un festin extrêmement appétissant pour une entité vampire énergétique.


Il est évident qu'un mécanisme bien plus rationnel est à l'œuvre ici que l'idée d'une entité munie d'un pénis ou d'un vagin venant vous violer.


Qu’est-ce que l’auto-envoûtement ?

L'impact d'un traumatisme sur le cerveau résulte de la réception d'informations choquantes et perturbantes. La nature de ce traumatisme est polyfactorielle, pouvant résulter de l'exposition à des images fortement imprégnées de sens négatif, de la violence, de l'endoctrinement, du harcèlement, ou encore des abus.


Lorsque l'événement traumatique n'est pas évacué naturellement par le mental, une baisse d'humeur significative survient, conduisant à la dépression. Cette dernière agit comme un conservateur d'énergie, retenant le traumatisme et créant des biais cognitifs négatifs tels que les fausses croyances, qui agissent comme des facteurs de maintien de l'état dépressif.


Ces facteurs de stress importants entraînent des pertes d'investissement dans les ressources globales du dépressif, caractérisées par une tendance à la négativité et un manque de réponse positive face aux situations rencontrées. Le dépressif peut alors se retrouver piégé dans une boucle négative.


Divers symptômes apparaissent alors, tels que la perte d'appétit, le trouble du sommeil ou de la forme physique, accompagnés de troubles psychiques comme des idées suicidaires, de la tristesse chronique et une forte dévalorisation de soi. Ces symptômes forment le syndrome dépressif.


Il est important de noter que l'événement traumatique sera interprété différemment selon le référentiel de chaque individu. De plus, le souvenir traumatique tend à évoluer dans sa migration neurologique et ne sera plus le même plusieurs mois après le jour de l'événement.


Les fausses croyances engendrées par le traumatisme sont un mensonge ou un déni à forte charge émotionnelle et de conviction. L'impact de ces croyances est suffisamment fort pour être intégré par le cerveau comme une réalité. Cependant, au fil du temps, l'événement initial n'aura plus la même valeur traumatique, il devient alors important de le traiter en vue d'une restructuration positive.


L'information transite de l'hippocampe au cortex cérébral lors d'un état de relâchement parasympathique. La personne se détend et revit l'événement comme une réalité dans l'instant, c'est ce qu'on appelle le phénomène de rumination ou même de palinopsie (ce qui peut se répéter sur le long terme ; le souvenir qui remonte génère un conditionnement opérant auto-induit).


Nos charges émotionnelles se stockent dans notre inconscient, créant ainsi, via notre perception, un premier schéma de pensée servant à ré-appréhender, se souvenir, etc. Nous ne revivons pas réellement nos souvenirs. Le déni du traumatisme est un rejet, un conflit entre le souvenir et son schéma de perception resurgissant dans la conscience. Le schéma psychologique générant un déni, lui-même rejeté par l'inconscient, créera une forme-pensée "négative" pouvant évoluer en larve. La larve est, en somme, le rejet énergétique du conflit conscientisé. C'est ce que l'on appelle communément le "Mauvais Œil". Ainsi, nous vivons ce que nous croyons, sans pour autant que cela soit une réalité objective, mais simplement une opinion personnelle.

Les petites techniques de désenvoûtement que l’on trouve sur internet et dans les livres de magie peuvent-elles être efficace ?

Évidemment, non ! Si votre cas n'est qu'un phénomène d'apophénie, de simples techniques auront un impact psychomagique en tant qu'actes symboliques. Ainsi, votre esprit sera libéré de son angoisse.


La plupart des techniques disponibles dans les livres et les vidéos proviennent de superstitions. La pratique magique est une discipline énergétique précise et complexe. Il ne convient pas de faire de l'à-peu-près ou des actes pseudo-religieux.


Malheureusement, rares sont les praticiens qui encouragent la recherche, l'étude et l'entraînement, préférant agir à leur guise, suivre des instructions écrites ou répéter des gestes acquis par habitude.


Il n'est pas non plus nécessaire d'adopter des rituels longs et complexes, en latin ou en grec ancien, avec des recettes interminables et une théâtralisation extrême. Les deux extrêmes sont tout aussi inefficaces. L'essentiel est de savoir quoi faire et comment le faire, avec précision et justesse.


Beaucoup diront que telle ou telle technique, que je qualifie de superstitieuse, a fonctionné sur eux. Malheureusement, cela ne signifie absolument rien. Très souvent, mes élèves souhaitent me voir à l'œuvre et ressentir des sensations ou demandent mon aide pour des situations ponctuelles en dehors de leur cours. Lors de ces "extras", j'ai démontré à chacun le pouvoir du conditionnement opérant en les faisant croire que j'appliquais une petite technique ou un rituel complexe. En réalité, je jouais simplement la comédie et n'accomplissais rien sur le plan énergétique. Toutefois, grâce à la force de conviction et à divers effets psychologiques tels que l'argument d'autorité et le conditionnement opérant (voir ici pour mieux comprendre en quoi cela consiste), l'effet placebo s'est déclenché et ils ont tous cru ressentir des choses et affirmé être libérés ou avoir réussi à merveille. Bien entendu, une fois l'expérience terminée, je leur ai révélé la supercherie afin qu'ils comprennent que notre mental joue constamment avec nous et que seul un entraînement régulier et rigoureux peut fournir un raisonnement critique et éviter de tomber dans la fausse téléologie.


Pour être certain de l'efficacité d'une technique, l'expérience personnelle ne suffit pas. Il convient de la confronter à la recherche objective et expérimentale avec un protocole en double aveugle et des groupes témoins, entre autres méthodes rigoureuses.


Il est également important de souligner que le désenvoûtement doit toujours s'accompagner d'un suivi médical et psychothérapeutique assuré par de véritables médecins, psychologues ou psychiatres, plutôt que par des pseudo-thérapeutes se référant à des pseudo-sciences alternatives. Ces professionnels de la santé sont en mesure de traiter les problèmes corporels et psychiques induits par les problèmes énergétiques, psychiques ou liés à de fausses croyances, car la magie et l'énergétique ne peuvent pas résoudre les traumatismes postérieurs. À ce jour, les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont ce qu'il y a de plus efficace, surtout lorsqu'elles sont combinées à nos pratiques.  

Comment savoir si une purification est suffisante ou s’il faut une technique plus avancée ?

Si les petites purifications ne fonctionnent pas, même après avoir été répétées plusieurs fois, il convient alors de passer à des purifications plus profondes. Toutefois, si rien ne fonctionne, même avec l'intervention d'un praticien expérimenté, il faudra se poser la question de savoir si, en fin de compte, il ne s'agit pas d'un simple problème de la vie courante ou même d'un trouble psychologique.


Concrètement en quoi consiste un désenvoûtement ?

Il existe différentes techniques de désenvoûtement qui s'accompagnent toutes de techniques de purification. On pourrait même dire que la purification est une étape à part entière du processus de désenvoûtement. Techniquement, cela se traduit par la destruction de l'information et/ou par un dégagement par séquestration ou répulsion. En résumé, on évacue l'information énergétique "négative" en la remplaçant par une information "positive". Si la personne envoûtée participe au rituel, la théâtralisation du psychodrame permettra de désamorcer la reprogrammation mentale, conformément à l'hypothèse de la causalité formative. Seul un praticien formé sera en mesure de déterminer quelle technique utiliser pour éliminer le problème. Cependant, il convient de rappeler que le désenvoûtement est similaire à une douche : une fois prise, rien n'empêche de se salir immédiatement après. Ainsi, un désenvoûtement ne suffit pas à vous protéger. De plus, il n'existe pas de protection ultime, toutes étant plus ou moins efficaces et plus ou moins durables. C'est un peu comme un préservatif : il peut vous protéger efficacement, mais il peut également se déchirer en cas de défaut ou d'utilisation inadaptée. De plus, il n'est utilisable qu'une seule fois. Il en va de même pour une protection. Les tarifs varient en fonction de la méthode employée : une purification/désenvoûtement utilisant la technique du plomb en face-à-face coûte 150 €, tandis qu'un désenvoûtement à distance (plus long et plus approfondi que la technique du plomb) coûte 300 €.

Qu’est-ce qu’un contre-envoûtement ou un dérivateur triangulaire ?

Quant au contre-envoûtement ou au dérivateur triangulaire, on peut dire que ce sont les pierres angulaires du désenvoûtement. Le contre-envoûtement, outre sa capacité à éliminer même les envoûtements les plus puissants, protège la personne envoûtée pendant une période relativement longue. Bien que de nombreux auteurs "classiques" parlent d'une année entière, après de nombreux tests, une durée de 3 à 6 mois semble plus prudente.


La pratique du contre-envoûtement repose sur un principe de transfert énergétique plutôt que sur une technique particulière. Toutefois, la méthode utilisée pour le transfert est le dérivateur, soit triangulaire, soit par triangulation dans la majorité des cas.


Le principe du contre-envoûtement repose sur l'idée que toute action entreprise sur une personne sera stockée dans un réceptacle représentant cette dernière jusqu'à la destruction du support, le plus communément une dagyde, qui est une poupée en cire d'abeille. Lorsque le support est détruit, l'énergie accumulée est libérée et retourne à son expéditeur, causant ainsi de nombreux désagréments.


Le dérivateur permet de dériver les énergies vers un support qui représente la personne visée, créant ainsi une sorte de jumeau énergétique. Afin de réaliser cette opération, l'ichnogène de la personne, qui correspond à sa signature énergétique, est nécessaire. Cette signature énergétique peut être obtenue à partir d'éléments corporels tels que le sang, les cheveux, les poils, les ongles, les peaux ou les sécrétions liquides corporelles contenant son ADN. Il est important de noter que les liquides corporels doivent être frais, car ils perdent leur utilité une fois séchés ou trop vieux.


Le dérivateur triangulaire ou par triangulation est appliqué de la même manière, mais pour éviter la saturation rapide du support, une plante ou un animal peut être ajouté pour dériver le surplus d'énergie accumulée. La mandragore était autrefois très utilisée, mais étant donné sa rareté actuelle, d'autres plantes plus communes peuvent être utilisées. Il est également possible d'utiliser un abat, tel qu'un cœur de bœuf frais, bien que cela puisse ne pas être très réjouissant.


Ce support est destiné à dériver le surplus d'énergie emmagasinée. Au fur et à mesure de sa décomposition, il libérera progressivement l'énergie accumulée jusqu'à sa phase d'enterrement, afin de se débarrasser des supports ultra-chargés.


L'enterrement du dérivateur n'est pas une opération anodine. Il convient de lui éviter autant que possible la purification lente opérée par les charges naturelles. Ainsi, le support représentant la personne doit être positionné sur un point tellurique doté d'un matériau condensant l'énergie tellurique, de manière à en faire un réservoir énergétique pour qu'il puisse continuer à être efficace pendant un certain laps de temps. Toutefois, toutes les précautions ne suffiront pas à protéger le support de la purification naturelle, car tel n'est pas le but.


Il est important de souligner que le dérivateur est l'une des techniques les plus difficiles à réaliser. Sa réalisation s'étend sur deux phases de quinze jours et nécessite souvent deux personnes pour être menée à bien. Pour ma part, j'ai régulièrement recours à l'aide de mon ami et collègue médium, Steve Carlin, car cela demande un effort et une ressource énergétique considérables. C'est pourquoi cette technique est coûteuse en plus d'être très efficace, et qu'il ne faut pas s'attendre à un coût inférieur à 1 000 euros.

Et qu’en est-il des exorcisme et exécration ?

Le désenvoûtement est efficace pour des auto-envoûtements et des envoûtements mineurs. Toutefois, pour contrer toutes sortes d’envoûtements, vous protéger sur un laps de temps important et renvoyer à l’envoyeur l’énergie accumulée, un dérivateur est un outil utile. Il convient néanmoins de souligner que ces techniques ne suffiront pas face à une véritable « possession » ou à une entité relativement forte qui vous cause des problèmes. Dans ces situations, un exorcisme est souvent la technique utilisée, bien que cette dernière soit particulièrement traumatisante. Les exorcistes issus des religions ont tendance à utiliser des techniques longues et peu efficaces. Le but est de contraindre l’entité à partir, mais cela finit rarement de cette façon. Dans certains cas, il peut être nécessaire de la détruire, mais cela peut être extrêmement difficile, voire impossible, face à un démon puissant. Réaliser un exorcisme est un véritable tour de force. Le mage doit faire preuve d'une grande force énergétique ou recourir à une entité, soit personnelle, soit employée par un grand nombre, ayant une force supérieure pour écraser l'entité qui cause les désagréments.


L’exécration est une technique de purification ayant pour principe la transformation de l’énergie en détruisant l’information. Pour ce type de travail, il est nécessaire de faire appel à une entité capable de détruire les informations « négatives » sur une personne ou un objet. Les tarifs pour ce genre de travail sont sur devis.


Il convient de noter que si vous êtes la cible d'une petite entité larvaire de type vampirique, une purification profonde et ciblée est largement suffisante et efficace sans avoir recours à des techniques plus avancées. De même, pour des entités moyennes ou légèrement plus fortes, un dérivateur peut être largement suffisant.

Comment me consulter ?

Avant d'entreprendre quoi que ce soit, il est impératif d'effectuer un bilan énergétique. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, je n'accepte pas les bilans énergétiques effectués par des praticiens dont je ne connais pas le travail. Les risques d'être embrouillé par un arnaqueur qui vous a fait croire en n'importe quoi sont bien trop importants. Seuls les bilans effectués à distance par Steve Carlin ou par moi-même seront acceptés dans le cas contraire.


Une fois le bilan effectué, je pourrai établir un devis pour vous proposer la ou les techniques envisageables. Notez qu'un bilan coûte 80 €, mais si un travail est effectué par la suite, il sera déduit de celui-ci (sous certaines conditions).


Si vous effectuez un achat directement sur le site, veuillez noter qu'il vous faudra m'envoyer soit par courrier, soit par courriel sous forme scannée, les conditions générales de vente complétées et signées (à télécharger en cliquant ici), à mon adresse (disponible dans la section "contact" du site). Vous recevrez avec chaque achat une facture ainsi qu'un protocole de purification à effectuer en complément de votre côté.

Téléphone : 0663807191. De 16h à 23h, 7j/7.

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES :

(Attention : Certains de ces ouvrages ne sont pas recommandables, car ils présentent une qualité insuffisante ou proposent des théories controversées. Toutefois, il est important de les présenter pour souligner la distinction entre les bons et les mauvais livres. Bien qu'il ne faille pas tout jeter dans ces livres-ci, il peut être difficile pour une personne non initiée de faire la distinction entre les ouvrages de qualité et les autres. Par conséquent, toutes les références précédées d'un astérisque (*) ne sont pas considérées comme des livres de qualité par mes soins.)

De Arnaud Thuly, aux éditions Alliance Magique :

- La Voie du Mage

- Purification, principes et méthodes

- Plantes & Encens de purification

- Vampirisme Énergétique

- La Panergologie

- La médiumnité, de Hagel aux éditions Alliance Magique

- Comprendre la voyance, de Alexis Tournier aux éditions Trajectoire

- Contre-envoûtement triangulaire - méthode pratique, de L.B. Ignis aux éditions Vert et Rouge

De Louis Montaigu, aux éditions de la Librairie de l’inconnue et des Textes Essentielles :

- Panorama de l’art du sorcier

- Traité des protections en magie

- Traité pratique d’influence à distance

- Envoûtement et contre-envoûtement, méthode pratique d’action et de protection selon les traditions kabbalistiques des sciences magiques juives et arabes, de R.P. Sabazius aux éditions Philipe

- Envoûtement, désenvoûtement, contre-envoûtement, de F. des Aulnoyes aux éditions Buissière

- Autodéfense psychique manuel pratique de Dion Fortune aux éditions Dervy

- L’autodéfense psychique, de Melita Denning et Osborne Phillips aux éditions Labussière

* - Secrets et pratique du désenvoûtement, de M.C. Poinsot aux éditions Bussière

- Le mystère des envoûtements, de Catherine Flusin-Gerber aux éditions De Vecchi

* - Technique de l’envoûtement, de Serge Hutin aux éditions Belfond

* - Envoûtements, maléfices, exorcismes, cas de possession, rituels secrets, techniques et pratiques, de Mariel Pierre aux éditions Tchou

* - Les attaques occultes, de Patrick Guérin aux éditions Bussières

- La magie des égrégores, de Vincent Lauvergne aux éditions Trajectoire


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